Vous avez enfin décroché un entretien pour un poste qui vous fait rêver. Vous arrivez motivé et prêt à montrer le meilleur de vous-même. Mais dès les premières minutes, c’est la douche froide : vous êtes accueilli par un recruteur distrait, désorganisé et visiblement peu intéressé par votre profil. Résultat ? Vous repartez frustré de cette expérience. Et vous ne risquez pas de parler en bien de l’entreprise en question…
Le mauvais recruteur existe bel et bien (malheureusement). Et il laisse des traces : sur les candidats, sur l’entreprise et sur sa propre réputation. Dans cet article, nous vous aidons à identifier les comportements à éviter quand on est chargé de recrutement. Nous vous dévoilons également les meilleures pratiques pour devenir (ou collaborer avec) un recruteur vraiment efficace.
Qu’est-ce qu’un mauvais recruteur exactement ?
Un mauvais recruteur, c’est celui qui transforme une opportunité professionnelle en source de frustration pour le candidat. À moins d’être volontairement “méchant” (ce qui est rare), il le fait sans s’en rendre compte.
On peut reconnaître un mauvais recruteur par ses pratiques contre-productives. Voici quelques exemples emblématiques :
- Un manque flagrant de préparation : des entretiens où il découvre le CV en direct, vous donnant une impression de désintérêt total.
- Une absence d’écoute : le recruteur parle plus qu’il n’écoute, s’intéressant très peu aux aspirations et aux compétences du candidat.
- Un jugement (très) superficiel : il s’attarde sur des détails peu pertinents du parcours professionnel de la personne en face de lui (comme un stage il y a plus de 15 ans).
Ces comportements envoient un message clair au candidat : son profil n’est pas pris au sérieux. Pire, l’expérience de recrutement de l’entreprise est reléguée au second plan.
Or, un recrutement mal géré ne s’arrête pas à une simple mauvaise impression. Côté candidat, une expérience négative peut démotiver un talent ou, pire, lui faire dire du mal de l’entreprise. Des témoignages sur des sites comme Glassdoor ou sur les réseaux sociaux peuvent faire un effet “bad buzz”.
Côté entreprise, au-delà de l’image écornée, un mauvais recruteur est susceptible de faire des erreurs de casting coûteuses, des départs prématurés et une perte de temps pour les équipes RH.
Au contraire, comment reconnaître un bon recruteur ?
Si le mauvais recruteur peut faire fuir les meilleurs talents, le bon recruteur, lui, sait capter leur attention et leur faire vivre une expérience positive. Il combine des compétences techniques et humaines essentielles.
Déjà, il ne se contente pas d’entendre, il comprend. En posant des questions pertinentes, il identifie précisément les aspirations et les compétences du candidat, tout en valorisant son potentiel.
Ensuite, le bon recruteur est transparent sur les attentes du poste, les défis de l’entreprise et les étapes du processus de recrutement. Cette transparence inspire confiance auprès de ses candidats.
Enfin, un bon chargé de recrutement ne cherche pas seulement à combler un poste. Il fait en sorte d’aligner les objectifs de l’entreprise avec ceux du candidat, créant ainsi une relation win-win.
Voici les qualités d’un bon recruteur aujourd’hui :
- Il communique régulièrement avec le candidat, même pour donner des nouvelles moins positives.
- Il adapte ses échanges en fonction du profil et des attentes, montrant qu’il s’investit vraiment dans chaque relation.
- Il maîtrise parfaitement les besoins de son entreprise, tout en comprenant les enjeux spécifiques du marché du travail sur lequel il recrute.
En bref, le bon recruteur n’est pas seulement un intermédiaire. Il est un véritable partenaire pour les candidats comme pour l’entreprise.
Attention : même un bon recruteur peut commettre ces erreurs
On peut avoir les meilleures intentions. Il reste quand même facile de tomber dans des travers qui vont ternir l’expérience candidat et nuire à l’efficacité du processus de recrutement. Nous vous partageons les pièges les plus fréquents et comment les éviter (si vous ne voulez pas être perçu comme un mauvais recruteur).
Un manque de considération pour les candidats
Un recruteur négligent laisse souvent les candidats avec un sentiment d’inachevé ou de frustration. Combien de candidats se sont retrouvés sans nouvelles après avoir investi du temps et de l’énergie dans un processus ? Ce silence envoie un message de désintérêt et peut même entacher la réputation de l’entreprise.
Un processus désorganisé (et pas clair)
Un manque de structure dans le processus de recrutement peut rapidement décourager les talents les plus motivés. Des délais interminables donnent l’impression que l’entreprise ne sait pas ce qu’elle veut. De même, un recruteur mal informé sur le poste ou les enjeux de l’entreprise perd instantanément la confiance des candidats.
Une expérience candidat négligée
C’est logique, mais trop de recruteurs l’oublient avec les urgences du quotidien : un candidat mal accueilli lors d’un entretien se sentira immédiatement mal à l’aise. Il ne donnera alors pas le meilleur de lui-même.
Ces erreurs peuvent sembler anodines. Mais c’est leur accumulation qui vient impacter négativement la capacité de l’entreprise à attirer et fidéliser les meilleurs talents.
Les best practices pour éviter les travers du “mauvais recruteur”
Heureusement, il est possible de transformer une mauvaise expérience candidat en un processus de recrutement fluide et engageant. Voici quelques pratiques incontournables pour devenir (ou rester) un recruteur exemplaire.
Un recrutement centré sur l’humain avant tout
Les candidats ne sont pas de simples CV, mais des personnes avec des aspirations, des doutes et des objectifs. Pour les accompagner au mieux :
- Créez une expérience positive : cela commence par un accueil chaleureux et se prolonge par une communication ouverte tout au long du processus.
- Valorisez la transparence : expliquez clairement les étapes du recrutement, les délais et les attentes du poste. Un candidat bien informé est plus enclin à s’engager.
- Écoutez pour comprendre : au-delà des compétences techniques, attardez-vous sur les motivations et la personnalité du candidat (afin d’évaluer son adéquation avec l’équipe).
Intégrez des outils et des méthodes modernes
La technologie peut grandement améliorer l’expérience candidat et optimiser le processus de recrutement. Quelques exemples (loin d’être exhaustifs) :
- Utilisez un ATS (Applicant Tracking System) : ces outils permettent de centraliser et de suivre efficacement les candidatures tout en automatisant les tâches chronophages.
- Mettez à jour vos pratiques : participez à des formations sur les tendances RH ou sur la diversité et l’inclusion pour rester à la pointe des attentes du marché.
- Donnez du feedback : une évaluation objective et communiquée avec tact renforce l’image de professionnalisme de l’entreprise.
En appliquant les best practices évoquées dans cet article, vous offrez à vos candidats une expérience enrichissante et renforcez l’image de votre entreprise. Mais si vous souhaitez aller encore plus loin, pourquoi ne pas vous faire accompagner ?
En tant que cabinet de recrutement, Solantis met un point d’honneur à promouvoir les meilleures pratiques en matière de recrutement. Grâce à des méthodes éprouvées et des spécialistes dédiés :
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